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Type de textesource
TitreLe Grand Dictionnaire historique, ou mélange curieux de l\'histoire sacrée et profane
AuteursMoréri, Louis
Date de rédaction
Date de publication originale1674
Titre traduit
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Editeur moderne
Date de reprint

, art. « Appelles »

Apelles fit divers ouvrages dont les anciens auteurs ont parlé avec grande estime, comme du portrait d’Antigonus qu’il fit de profil pour cacher un defaut que ce Roy avoit par la perte d’un œil, d’un cheval tiré tellement au naturel quel les jumens hannissoient en le voyant, et diverses autres pieces.

Dans :Apelle, le portrait d’Antigone(Lien)

, art. « Appelles »

[[8:voir aussi Apelle Antigone]] Apelles fit divers ouvrages dont les anciens auteurs ont parlé avec grande estime, comme du portrait d’Antigonus qu’il fit de profil pour cacher un defaut que ce Roy avoit par la perte d’un œil, d’un cheval tiré tellement au naturel quel les jumens hannissoient en le voyant, et diverses autres pieces.

Dans :Apelle, le Cheval(Lien)

, art. « Apelles »

Il se tenoit à Ephese où Alexandre le Grand le vit ; et il fut le seul auquel il permit de faire son portrait. […] Horace parle de l’Edit d’Alexandre le Grand qui permettoit au seul Appelles de faire son portrait :

Edicto vetuit ne quis se praeter Apellem,

Pingeret. [[1:Horace, li. 2 ep. I]]

Dans :Apelle et Alexandre(Lien)

, art. « Apelles »

Il luy donna même une de ses femmes nommée Campaspe de Larisse, ayant sçû que ce peintre en étoit tombé amoureux en travaillant à son portrait.

Dans :Apelle et Campaspe(Lien)

, art. « Appelles »

Mais les plus belles de toutes[[5:ces pieces.]] furent deux portraits de Venus, dont l’une qui sortoit de la mer, fut nommée Anadiomene, et l’ature est celle qu’il fit pour ceux de l’Isle de Co, dont Ovide parle en ces termes :

Si nunquam venerem Cois pinxisset Apelles,

Mersa sub aequoreis illa lateret aquis.

Dans :Apelle, Vénus anadyomène (Lien)

, art. « Parrhasius »

Le même auteur[[5:Pline.]] ajoûte que son orgueil le rendoit insupportable.

Dans :Parrhasios : orgueil(Lien)

, art. « Protogene »

Protogene, excellent peintre, étoit de Caunes, ville dependante de Rhodes, où il demeuroit. Il s’est rendu celebre par ses beaux ouvrages, et entr’autres par celuy de Ialise, qu luy couta sept ans de travail ; et qu’on porta à Rome, dans le Temple de la Paix. On dit que devant representer un chien écumant, il ne pût jamais bien former cette écume ; et que de depit ayant jetté ses pinceaux et sa palette contre son tableau, il y trouva ce qu’il souhaittoit, tout à fait bien exprimé. On dit aussi que le roy Demetrius eut beaucoup de l’estime pour luy. Protogene vivoit vers la CXII. Olympiade. (Pline, li. 35 c. 10. Elien, li. 12 etc)

Dans :Protogène, L’Ialysos (la bave du chien faite par hasard)(Lien)